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8 mai 45 : tout le monde n’a pas la même mémoire...

samedi 28 mai 2005, par Zaky

Le 8 mai 1945, qui signe la fin du nazisme, correspond aussi à l’un des moments les plus sanglants de la répression coloniale Française en Algérie. Alors que des milliers de soldats maghrébins sont tombés pour la libération de la France, les autorités coloniales françaises ont réprimé sauvagement à Sétif, Guelma et Kherrata des manifestations algériennes pacifiques. Ces faits sont aujourd’hui complètement occultés en France.

Maréchal nous voilà,
Pendant que sur fond d’occupation étrangère retentissait en France l’hymne : « Maréchal nous voilà », Jean Anouilh créait « le rendez-vous de Senlis » , Jean Cocteau « La machine à écrire », Albert Camus « L’Etranger », Henry de Montherlant « La reine morte », Sacha Guitry « N’écoutez pas mesdames », Saint Exupéry « Le petit prince »,et Colette « Gigi ». En 1944 Albert Camus récidivait avec « Le malentendu » et Yves Montand donnait un récital à Paris pendant sept semaines. Les musulmans eux , se battaient pour l’honneur et la liberté de la France et des français...

Parmi les soldats alliés, figuraient des dizaines de milliers de combattants algériens qui participèrent de leur chair et de leur sang à la libération de la France. Jusqu’à nos jours des tombes jonchent par centaines les carrés des cimetières militaires de France. Ce sont celles des soldats algériens morts au champ d’honneur français. Pendant qu’ils se battaient pour l’honneur de la France, l’armée française massacraient leurs familles en Algérie... entre 25 000 à 40 000 morts.

 » Sétif, mardi 8 mai 1945
 » Mémoire du 8 mai 1945
 » 8 mai 1945 : Répression sanglante à Sétif


 

 
 
 
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